ARM pourrait mettre fin à ses négociations avec Huawei !

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Pas de doute, ce décret américain semble faire effet boule de neige pour le constructeur chinois. Selon la BBC, les employés de la société britannique devraient mettre fin à leurs projets et leurs engagements avec Huawei ! Cette information aurait été obtenue par la BBC qui aurait des documents internes de l’entreprise ARM.

Une mauvaise nouvelle de plus pour le constructeur chinois avec ces informations dévoilées par la BBC. Et ce, concernant la société britannique ARM. Effectivement, il semblerait que le groupe de la BBC aurait eu des documents internes d’ARM. Des documents qui somme ses employés à mettre fin aux différents partenariats avec Huawei et ses succursales.

ARM, une société américaine ? Non, mais un peu !

En effet, ARM n’est pas à proprement parlé une société américaine. De fait, la société est anglaise et appartient SoftBank au Japon. Par ailleurs son siège social est basé en Angleterre. Cependant, la société possède à son actif 6.000 personnes dans huit bureaux aux États-Unis.

Et ce serait cette partie de la société qui serait dès lors touchée elle aussi. Notamment, par le décret voté par les États-Unis.

Si au premier abord, la société ne conçoit pas directement des puces pour les smartphones, elle travaille en étroite collaboration avec HiSilicon (filiale de Huawei) sur le développement de ses processeurs. Or, ce sont ces processeurs qui équipent les dernières générations des smartphones Huawei.

Il se pourrait alors que le constructeur chinois se voit confronté à un nouveau challenge lié aux développements de ces processeurs. Alors, l’état américain et Donald Trump seraient-ils parvenus à cadenasser le constructeur chinois pour affaiblir l’état chinois et le faire flancher ? Rien n’est plus sûr.

Par ailleurs, jusqu’à présent, les menaces lancées par les États-Unis concernant le vol de données et d’espionnage vis-à-vis de Huawei n’ont pas encore pu être prouvées par les Américains.

L’état américain serait-il en train de bluffer pour influencer les autres états comme les « armes de destructions massives » qui étaient détenues par son opposant dans la guerre en Irak. Ou existe-t-il une réelle menace.

D’autres parts, certains analystes nous annoncent sur le sujet que « c’est l’hôpital qui se moque de la charité ».

Une chose est sûre, le feuilleton n’a pas fini de faire couler de l’ancre et du binaire sur la planète Tech.

Affaire à suivre donc.

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