Test : Kit Sonos BU150.

Petite remarque : les fichiers d’indexation sont localisés dans le répertoire par défaut du profil de l’utilisateur (« Mes Documents ») et sont constamment sollicités durant l’utilisation du Sonos.  Il conviendra donc de s’assurer que le disque sur lequel se trouve le profil de l’utilisateur est accessible et rapide ; un disque réseau est donc forcément à éviter sous peine de coupures.  Nous en reparlerons lors des tests proprement dits.

Il est également possible d’ajouter des services web audio (comme last.fm)

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Figure 23 : ajout de services musicaux

En résumé, des branchements à la configuration, moins de trois minutes nous ont été nécessaires.  Le mode d’emploi n’a pas dû être consulté une seule fois. 
Vraiment, il s’agit ici de « plug-and-play » : on branche et on écoute de la musique.  Tout simplement.

Cerise sur le gâteau : l’enregistrement du produit permet d’obtenir un crédit de 150 € de téléchargements sur différentes plates-formes légales.

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Figure 24 : 150 € de téléchargements gratuits

Seuls bémols: ni les lecteurs ni le pont ne font office de routeur, et tous nécessitent donc la présence d’un routeur correctement configuré ; par ailleurs, lors de l’installation logicielle, la recherche de mises à jour a pris 10 minutes, pour finalement s’apercevoir que nous disposions déjà de la dernière version.

Test / Utilisation

Matériel utilisé

Matériel testé

Sonos Player SP120
Sonos Player SP90
Sonos ZoneBridge BR100
Sonos Controller CR100
Sonos Controller pour iPhone
Sonos Loudspeaker SP100

Matériel utilisé pour les tests

PC Dell Inspiron 1720 4Go RAM, (Vista 64 SP1 Ultimate / Mac OS X 10.5.5)
Disque réseau Apple Time Capsule 1Go
Routeur Philips SNA6600
Ampli Sony STR-DG700 et enceintes Sony en bois
Mesures audiométriques : Philips MES570, Goldwave 5.20 et Cubase SX2

Tests

Qualité et portée du signal

Sonos propose son propre système sans fil (SonosNet) en réseau maillé, similaire à du Wifi et sécurisé via AES.  Le réseau maillé permet à chaque élément de servir de relai pour le suivant, étendant de facto la portée du signal de façon quasiment illimitée.  S’agissant d’un système propriétaire, il ne nous a pas été possible de faire des mesures précises (via iPerf).  

Cependant, lors de nos tests, nous n’avons constaté aucune baisse de signal quelle que soit la distance séparant un élément d’un autre.  La portée à 30 mètres ne souffre d’aucune coupure.

Seules réserves : la diffusion de musique lossless (c’est-à-dire non compressée et pouvant atteindre théoriquement 1411 Kbps en 16 bits/44 KHz) a présenté quelques coupures à grande distance (>10 mètres) ou lorsqu’un disque réseau était utilisé.  De plus, la présence d’un routeur étant indispensable, la sollicitation du réseau est prépondérante. 

Ainsi, lors du téléchargement de torrents, la diffusion de musique sur notre système Sonos est devenue relativement chaotique.

Ergonomie et utilisation

L’ensemble

L’impression d’ergonomie et de facilité dégagée lors du déballage et de l’installation du matériel n’a pas été démentie par la suite.  Après deux semaines, nous avons « oublié » qu’il s’agissait de matériel à rendre après les tests tant l’intégration dans notre installation audio a été immédiate et parfaite.

Les ZonePlayer ne souffrent d’aucune discussion à l’utilisation… C’est bien simple : on n’y pense pas et on ne les voit plus.  Ils remplissent leur rôle de façon parfaite : distribuer la musique de façon transparente.  De plus, ils ne dégagent pas beaucoup de chaleur, sont silencieux et n’ont provoqué aucune interférence dans notre réseau Wifi pourtant déjà bien chargé.

Le ZoneBridge n’a qu’une seule fonction : servir de relai sans fil entre notre routeur et les ZonePlayers.  Il n’est donc pas indispensable pour peu qu’un ZonePlayer soit directement raccordé au routeur via Ethernet.  Cependant, le ZoneBridge permet d’installer ses ZonePlayers dans une autre pièce que celle où se trouve le routeur.  Et à nouveau, il ne souffre aucune discussion et remplit ce rôle parfaitement.

La télécommande (« Controller ») se prend en main facilement et s’apprivoise en quelques minutes (ne serait-ce cette affreuse molette… on regrette vraiment l’absence d’écran tactile).
Son écran est large, lumineux et offre un angle de visibilité très large. 

Il propose toutes les fonctions imaginables, de la configuration à la navigation entre titres, avec affichage des pochettes, listes par genre, par artiste, lecture aléatoire etc.

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Figure 25 : Ecran de la télécommande Sonos Controller (1)



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