Avec les dernières actualités en matière de terrorisme, le Brexit et les vacances, l’actualité ne parle plus beaucoup du camp de réfugiés sauvage qui s’est installé à Calais aux abords de la ligne de l’Eurostar. Pourtant celui-ci existe toujours et est même équipé d’une connexion Wi-Fi.
Vu les conditions de vie de ces migrants en quête de passage vers la grande Bretagne pour devenir citoyen anglais, où l’eau et la nourriture ne sont pas présent à profusion on est en droit de se poser la question si la présence d’une connexion Internet est primordiale.
Le réseau Wi-Fi mis en place a été placé par une association nommée « Help Refugees » et a pour nom « Jungala ». Ce réseau sans fil, appelé « Jungala », est retransmis dans le camp via une antenne de fabrication artisanale et se trouve au sommet d’un camion bleu, autrefois utilisé pour le transport des chevaux.
Cette connexion internet est associée à une connexion 3G/4G local qui ensuite retransmet le signal. Selon l’association, ce serait au total 400 personnes qui s’y connecteraient tous les jours. L’usage de la connexion serait principalement exploitée pour des applications comme Skype et autre solution de VOIP pour permettre aux migrants de rester en contact avec les membres de la famille restés sur place.
« La connexion Wi-Fi est très importante, elle permet une connexion avec la famille, » dit Beatrice Lorigan, bénévole anglaise, qui signale au passage que la connexion exploite 50 gigaoctets de données tous les deux jours. Pour ce faire, l’association doit régulièrement changer de carte SIM pour éviter ainsi l’explosion du trafic de la carte.
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