Une vulnérabilité a été découverte début mai dans l’application mobile WhatsApp. Cette vulnérabilité permettait d’exécuter du code malveillant à distance sur plus d’1,5 milliards de téléphones.
Mais pas de panique, l’éditeur du logiciel a fait le nécessaire et depuis la nouvelle mise à jour fraichement sortie, cette faille est colmatée.
Avec une fois de plus cette nouvelle faille et cette exploitation sur mobile, l’univers du smartphone ouvre à nouveau la boite de Pandore. En effet, nous sommes de plus en plus sur nos smartphones. De plus en plus connectés, et de plus en plus de données sont sur nos téléphones.
Du coup, ce petit objet électronique devient une source de donnée intéressante pour les esprits malveillants.
Une faille qui fait quoi ?
Cette faille était exploitée par un logiciel qui a pour nom Pegasus. Ce logiciel au premier abord inoffensif permet à son exploitant d’accéder à l’ensemble des données du smartphone : contacts, SMS, emails, photos.
Des données qui sont ensuite transférées au travers d’une connexion Wi-Fi ou 4G depuis le téléphone vers la personne qui récupère ces données.
Bonne nouvelle cependant, les développeurs ont colmaté cette brèche et il n’est normalement plus possible d’exécuter du code malveillant à distance depuis l’application. Une bonne nouvelle quand on sait que WhatsApp est de plus en plus utilisé. Non seulement comme messagerie instantanée de personne à personne, mais aussi pour créer des communautés de travail ou des groupes d’amis, de sport, pour lesquels il est possible de se partager les informations facilement.
Alors, vérifier tout de même si vous avez bien la dernière mise à jour de WhatsApp sur votre mobile et au ca sou, faite un petit scan de votre téléphone aussi afin de vous assurer que vous n’avez pas de malware qui traine.
Et comme le dit l’adage : un utilisateur averti en vaut deux.
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