Test : Asus ROG Zephyrus G14, le PC de gamer !

Test / Utilisation.

Matériel utilisé.

  • Asus Zephyrus G14
  • Casque Razer Nari
  • Manette Xbox One

Mesures.

N’ayant pas d’outils et de logiciels de précisions, nous ferons un ressenti des prestations de l’ordinateur et nous mesurerons par rapport à l’utilisation que nous avons effectuée de celui-ci.
Concernant l’utilisation multimédia du G14, tout est propre, le Ryzen Série 9 en ayant sous le capot, tous les décodages vidéos par exemple, s’effectuent sans encombre. L’écran est propre, fluide grâce à son taux de rafraichissement de 120HZ et les couleurs sont justes.

La partie audio n’est pas en reste notamment avec l’utilisation des codecs Dolby Atmos donnant vraiment une impression d’entourer la personne qui écoute. C’est agréable à l’utilisation.
Dans une telle utilisation, la batterie tiendra environ 5h par contre. Toutefois, dans une utilisation gaming qui est le but premier de cette machine, il faudra s’armer du chargeur tellement les ressources vont mettre à mal l’autonomie du PC. Cependant, cela nous semble logique aux vues des composants.

Prise en main.

Après ce premier contact, qui il faut l’avouer ne laisse pas de marbre tant la finition est exemplaire, de la carcasse en aluminium brossé à l’impression de robustesse de la bête, il est temps de voir ce que cela donne en utilisation avancée.
Je vous invite à vous caler dans votre siège pour un moment de pur délire vidéoludique.

Utilisation.

Nous détaillerons cette partie en deux éléments, tout d’abord la conception de l’ordinateur et deuxièmement les performances.

Rock Solid. Heart touching.

Pour commencer, parlons un peu de la structure même de ce ROG Zephyrus G14.

Premièrement quand on prend la machine en main, une impression de robustesse s’empare de nous. En effet, malgré la compacité, ce G14 est massif, on sent que l’on a à faire à un concentré de technologie. Qui plus est embarqué dans un mini châssis (rappelons que nous sommes sur un PC portable de 14 pouces).

J’ai d’ailleurs eu peur concernant ce dernier point à savoir, est-ce que 14 pouces pour un PC Gaming n’est pas trop petit ? Et bien non. Il faut se dire que vu que l’on est à 50 cm de l’écran, il ne faut pas spécialement avoir une diagonale de 32 pouces. En outre, compte tenu du fait que c’est une machine ultra nomade, c’est au top pour l’ergonomie.

Le clavier se compose de touches au format chiclet mais qui ressortent. Des touches à la texture humm, spéciale. On est à mi chemin entre du plastique et de l’aluminium. C’est très agréable mais déroutant au premier abord. Celles-ci ressortent suffisamment pour ne pas taper à coté et ressentir l’intégralité du clavier. Les touches habituelles Z, Q, S et D ne sont pas par contre décentrées comme sur certains clavier gaming. Une habitude à prendre mais qui ne m’a pas dérangé.

Ensuite, on retrouve le trackpad qui est plus là pour le fond que pour la forme. Avez vous déjà joué à un FPS avec un trackpad vous ? Pas moi en tout cas donc on passera tout de suite par l’ajout d’un pointeur externe tant ce trackpad ne servira que pour des taches basiques.

Continuons ensuite d’inspecter la bête par l’arrière pour découvrir le système Anime Matrix d’Asus. Anima quoi me dites vous ? Anime Matrix est un système propriétaire d’Asus permettant via des leds intégrées dans le châssis d’illuminer à votre guise une partie de la carcasse de la machine. Grâce au logiciel Armoury Crate, vous pourrez sans soucis créer vos propres réalisations et les animer pour épater la galerie. Bon ok c’est gadget mais donne une plus value que les autres n’ont pas, on ne va donc pas d’en priver et comme dit le proverbe, c’est inutile donc indispensable 🙂

Nous terminerons ce tour du propriétaire avec l’aération au dessus du clavier et là, il convient de dire, mais ASUS, où aviez vous la tête ? Je m’explique, il y a donc une grille d’évacuation de l’air chaud au dessus du clavier qui donne directement dans l’écran ce qui fait donc chauffer tout le bas de la dalle en utilisation intensive. Une seule phrase nous vient donc à l’esprit, mais pourquoi ?? Pourquoi ne pas l’avoir fait évacuer vers l’arrière par exemple ? C’est pour moi le seul défaut de conception de la machine mais qui est assez ennuyant il ne faut pas se le cacher.

The choice of champions.

C’est sur ce slogan tant connu de ROG que nous allons ici nous attarder sur les performances et l’utilisation plus spécifique de la machine.

Premièrement, nous allons parler d’Armoury Crate, le centre de contrôle présent dans toute la série ROG.

Alors, Armoury Crate est un logiciel qui va tout centraliser. De la gestion des leds, à la personnalisation des profils de performances, le regroupement de vos jeux etc. Asus nous livre ici une version bien évidemment adaptée au G14 pour l’Anime Matrix. Mais, nous retrouvons les éléments habituels présents dans les autres moutures à commencer par les informations générales tels que la fréquence du CPU, de la ram et la tension des VCORE.

Ainsi, vous pourrez directement modifier le profil de refroidissement lié à ces éléments à la volée comme par exemple, faire tourner les ventilos à fond, privilégier le calme mais aussi modifier les éléments d’overclocking et ce en temps réel. Ensuite, on va également retrouver dans le logiciel les profils de couleurs car oui, un joueur a besoin de quelque chose qui flatte la rétine mais aussi un temps de réaction assez rapide. Il va donc falloir pouvoir personnaliser cet ensemble pour que tout soit juste et cohérent et pour cela, l’Armoury Crate a été conçu de façon à ce que cela soit simple à mettre en place. N’est pas Asus qui veut.

On conclura pour l’Armoury Crate évidemment sur la partie de l’Anime Matrix qui permet donc de pouvoir concevoir ses propres effets (ou d’importer une image), de l’animer, choisir sa couleur et l’effet qui sera appliqué. Simple, beau, inutile donc indispensable 🙂

Continuons maintenant sur les performances pures de la machine.

J’ai pu me livrer à mes tests habituels pour mettre à mal celle-ci à savoir pousser les détails au maximum sur certains jeux, lancer le benchmark habituel pour ce genre de machine à savoir 3DMark et voir la réactivité de l’ensemble.

Concernant les performances, j’ai commencé par Borderlands 3 en DX12, tout en ULTRA. Le couple Ryzen 9 et RTX 2060 m’a permis en 1080p d’avoisiner les 60 FPS. Il faut préciser que Borderlands 3 est relativement lourd mais le G14 m’a permis de jouer en bonnes conditions mais et oui il a un mais, après quelques minutes de jeux, les ventilos ont commencés à faire un bruit relativement impressionnant et dégager une chaleur de malade.

Bon encore heureux que j’avais mon casque sur les oreilles mais voilà, grâce à ce stress test, j’ai pu me poser une question à savoir, est-ce que sur une utilisation prolongée et sur le long terme, est-ce que cette machine ne va pas s’user prématurément ? N’ayant pas pu la garder, je ne saurait me prononcer mais c’est un élément à ne pas négliger.

J’ai ensuite embrayé sur Battefield 5 pour une chose, le Ray Tracing, cette technologie tellement en vogue actuellement de Nvidia permettant d’ajouter un peu plus de réalisme dans certaines scènes en ajoutant quelques effets lumineux. C’était donc le moment pour moi de découvrir la chose… ou pas..

Pourquoi ou pas ? Souvenons-nous que nous sommes sur un PC Portable et que la déclinaison de la RTX 2060 est une version mobile (bien que les versions desktop subissent le même effet) et que donc les performances sont un peu moindre. J’ai donc activé le DLSS et comme dirait l’autre, c’est le drame. Le jeu est devenu tout bonnement presque injouable car je suis tombé à quasi 25 FPS ce qui saccadait et rendait l’expérience impossible. Il ne faut donc pas se laisser attraper par ces éléments marketing, ça ne passe pas point mais une fois cette option désactivée, j’ai pu jouer dans de très bonnes conditions avec une fréquence d’image avoisinant les 80 FPS. Du tout bon surtout en DX12.

En outre, j’ai testé d’autres titres moins gourmands mais demandant de la réactivité comme PUBG, Rocket League et Call Of Duty. C’est là que le G14 m’a ‘envouté’. Effectivement, tout est fluide, sans accro, le 120 HZ avec GSYNC activé permettant de jouer sans déchirure d’image et avec un niveau de détail sans pareil. En outre, cela permet donc de se dire ca tourne bien mais il faut être raisonnable sur certains paramètres dans certains titres.

Je me suis ensuite permis d’enlever mon casque pour voir si les haut-parleurs avec la certification Dolby me permettrait d’être en immersion totale comme pour par exemple entendre les bruits de pas dans Call Of Duty. Bon soyons clair, le son est agréablement bien restitué mais cela reste du stéréo et donc l’effet de spatialisation n’est pas là. On aura certe des sons clairs, limpides et de très bonnes basses mais désolé, c’est insuffisant pour un joueur.

Terminons par un bon gros benchmark bien connu des gamers à savoir 3Dmark et plus précisément la scène Time Spy (oui je n’ai volontairement pas utilisé FireStrike tout simplement car je voulait avoir une vue d’ensemble globale des performances de la machine et pas juste un bench sur un seul point).
Le G14 en mode configuration standard a obtenu un score de 5815, ce qui est plus qu’honorable pour un PC portable !

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