Test : Lecteur audio intelligent PRIZM.

Test / Utilisation.

Abonnement au Cloud.

Un abonnement à 39,90€, gratuit la première année, est proposé pour accéder à la base de données dans le Cloud.
Celui-ci n’est pas obligatoire. Au cas où il ne serait pas renouvelé, une solution en cours de développement permettra d’accéder à un gros catalogue de webradios. Comment le système va isoler les paroles, coupures pub, etc… Je n’ai pas encore d’information à ce sujet.

Fonctionnement dans le détail.

Le PRIZM intègre un algorithme qui analyse le contexte d’écoute.
Ainsi, le jour, l’heure, le volume sonore ambiant mais aussi et surtout les personnes présentes à proximité auront une influence directe sur le choix des titres diffusés.

Les ingénieurs sont partis du postulat que l’on n’écoute pas la musique de la même façon lorsque l’on est avec son conjoint, ses amis, le matin, le soir, etc. Ce qui me semble totalement vrai.

Chaque profil utilisateur qui sera créé sur le PRIZM (nombre illimité) pourra indiquer ses préférences.
Les personnes seront détectées grâce au signal Wifi ou Bluetooth de leur smartphone.

En fonction de ces paramètres, le système va orienter le choix de la musique selon des critères intégrés secrètement dans l’algorithme.

Avant d’arriver à un résultat probant, il faut passer par une étape d’apprentissage quasi manuelle et assez dérangeante.

Dans les grandes lignes, on cherche un morceau que l’on aime et le PRIZM va nous proposer des titres que l’on va noter “J’aime” ou “Je n’aime pas” en appuyant sur la face “Coeur” ou la face “Croix” (ou en utilisant l’application du smartphone).
Progressivement, les goûts vont s’affiner pour, normalement, ne proposer que des choix correspondants à nos préférences.

Sur le papier le principe est intelligent.

Dans la réalité, il est assez désagréable de devoir écouter un certain nombre de musiques inconnues pour espérer tomber sur un morceau qui plait. Et ce même après plusieurs dizaines de minutes d’apprentissage.

Même après plusieurs jours d’utilisation, j’avoue que le système ne m’a pas convaincu et que j’ai un peu lâché l’affaire.
En toute honnêteté lorsque je me “cale” pour écouter la musique, c’est un moment important qui me permet de décompresser d’une journée difficile. Je ne souhaite pas le gâcher en écoutant des musiques moyennes pendant un laps de temps trop grand.

Il est annoncé que la musique est piochée “dans le cloud en partenariat avec les plus grands labels”. C’est peut être là que le bas blesse.
La question de rentabilité entre en jeu et on peut aisément comprendre que plus la musique est populaire, plus les royalties sont élevées. La rentabilité baissant de facto. Le choix pourrait alors facilement s’orienter vers de jeunes talents (ou pas) dont les royalties seraient basses.

Cette analyse n’engage que moi et je n’ai eu aucune information à ce sujet.

La solution serait d’utiliser les API Deezer, Spotify ou autre pour scruter les playlists déjà créées et constituer une base en un clin d’œil.
“Je ne suis pas venu ici pour souffrir ok !!!”.  Pourquoi nous infliger des heures de souffrance à écouter des choses qui ne nous plaisent pas ?
Au pire, pourquoi ne pas proposer un import de titres au format texte ? Bref n’importe quoi qui éviterait une souffrance longue et durable 🙂

Le point positif est qu’il suffit qu’un accord plus intéressant avec Deezer ou les labels soit conclu pour que le système redevienne instantanément performant sans aucune manipulation de notre part sur le PRIZM.
Et là j’y crois dur comme fer car l’objet est techniquement au point.

Le deuxième point positif est, qu’une fois configuré, il devient totalement autonome.
Si votre smartphone est allumé il va vous reconnaitre et orienter le style musical mais dans le cas contraire il va piocher seul dans sa base grâce à sa connexion Wifi.

Application smartphone.

IOS (version 8.0 et plus), Android 4.1 (et plus)

L’interface est simple mais non intuitive. Il faudrait un peu plus d’explication pour comprendre ce que l’on doit faire.
Après consultation de l’aide on y arrive quand même mais ce n’est pas instinctif.