Test : Deebot X1 Plus, appelez le Yiko.

Test / Utilisation.

Utilisation.

Le produit est donc installé, il est chargé à 100% et nous allons débuter l’utilisation. Mais avant cela attardons nous un peu sur l’application. Nous pouvons ainsi dire qu’elle est simple dans sa présentation à 3 onglets : la page robot affiche les informations du ou des périphériques, la page boutique renvoie sur la page web du magasin en ligne d’Ecovacs pour commander les capsules désodorisantes, les sacs à poussière de rechange, les lingettes/patins, filtres ou autres brosses latérales. Le dernier onglet s’appelle “Mien”, il reprend votre profil, l’accès aux paramètres de ce profil ou un dernier bouton permettant d’acceptant à un document Google afin de participer au programme  de testeurs ECOVACS.

Retour sur le premier onglet qui reste celui qui est intéressant. En haut à droite, on retrouve les notifications et l’accès au scanner de QR code. 2 boutons d’actions sont ensuite côte à côte pour lancer le nettoyage ou renvoyer le robot au rechargement. En dessous un bouton d’accès au nettoyage intelligent et un autre pour le gestionnaire de vidéo.

Continuons notre tour d’horizon avec la page du nettoyage intelligent (ou Accéder nett. intell. sur l’application). On se retrouve sur une page avec la cartographie (qui n’apparaitra qu’après avoir procéder au repérage par le robot. Sur la partie basse, un gros bouton avec le triangle de lecture permet de lancer le nettoyage. Il est surmonté des 3 modes : Zone, Automatique et Personnalisé. Il est également encadré de 2 options avec la gestion des cartes sur la gauche et un vidage de poussière sur la droite. Tout en haut de la page, on accède à une nouvelle page de paramètres en cliquant sur la roue dentée. La partie basse peut être agrandie en la déplaçant vers le haut. On accède alors à plus d’options comme le passage du mode standard à personnalisé, la possibilité de faire 2 passages au lieu d’un seul, le réglage de la puissance d’aspiration entre silencieux, standard, Max et Max+ (ce dernier est presque masqué si on ne n’est pas rendu compte que l’on pouvait slider de droite à gauche …) et enfin le débit d’eau de faible à élevé avec moyen au milieu.

En dessous, une option permet de séquencer l’ordre de nettoyage des pièces ou de définir une programmation avec des notions de répétition.
Tout en bas, on retrouve le réglage du volume et un bouton autres réglages sur renvoi sur la page de la roue dentée citée précédemment.

Il est largement temps de mettre ce robot à l’épreuve et de lancer un nettoyage. Après avoir rempli l’OSMO3 d’eau, nous lançons un nettoyage du logement en mode automatique, standard, 1 passage en aspiration Standard et débit d’eau moyen. Une voix se déclenche alors pour nous annoncer le début du nettoyage et nous demander d’être sure qu’il y a suffisamment d’eau. Nous pouvons conclure qu’il n’y a pas de capteur de niveau pour l’eau. Le robot démarre donc son cycle, il faudra 2 minutes pour que la serpillère soit bien humide et que l’on se rende compte du lavage. L’aspiration se fait dans un niveau sonore très largement acceptable et c’est un point positif. Si nous comparons avec les autres robots testés, il est largement sur le podium ainsi pour le bruit et la facilité d’aspiration. Les brosses latérales font le job de ramener ce qui se trouve inaccessible dans le corps du robot et ce qui nous surprend c’est la vitesse de rotation qui n’est pas très importante et pourtant les brosses latérales n’oublient rien.  Les autres robots testés avec la fâcheuse tendance à aller se cogner sur les meubles ou autres afin de déclencher le capteur mécanique de face mais là, le deebot s’arrête bien avant. Cela est principalement dû à l’efficacité du capteur de toit associé à la caméra en face avant. Ainsi pendant le nettoyage, et c’est une belle particularité de ce modèle, on peut accéder à l’enregistreur vidéo qui nous montre ce que voit la caméra de face. La qualité est juste impressionnante et fait pleurer certaines de nos caméras de surveillance du logement …. Cependant, c’est la connexion internet qui est mise à dure lorsqu’on essaye de voir ce qu’il se passe à la maison avec le deebot. En réseau interne, c’est également assez lent et il faudra quand même 1 minutes pour que la première image apparaisse.

Notre maison aura été nettoyée en 48 min. Le robot aura pu accéder au 32m² qui étaient accessibles. A titre de comparaison, le Roborock S55 qui est dans le logement met 34 min et nous annonce 35m² sur la même configuration. Le deebot est donc plus long mais la comparaison s’arrête là tellement le bruit est inférieur, le fait de ne pas avoir le robot qui tape chaque meuble ou même l’aspiration dans les angles qui est irréprochable sur le deebot et enfin le mode serpillère qui donne une sensation de frotter et non d’étaler de l’eau. Disons le, le deebot X1 Plus est diablement efficace ! Cerise sur le gâteau, lorsque le deebot est revenu à sa station un énorme bruit se fait alors, il s’agit de la vidange du bac interne vers le sac à poussière. D’ailleurs, le bruit surprend, c’est comme un aspirateur qui sera mis en route à côté de vous. Cette étape s’accompagne d’un message vocal qu’il sera impossible de transcrire car il est couvert par le bruit de transfert. Ecovacs devrait commencer par annoncer le vidage et ensuite faire ce bruit.

Vous l’aurez compris, nous sommes conquis par l’efficacité du matériel et d’un autre côté notre déception concernant l’application est très importante. Nous avons vu que le robot avait pu se faufiler partout dans le logement mais la cartographie qui en résulte est étrange. Il a en effet défini des fonctions aux pièces mais on ne sait comment tellement c’est faux.

Ainsi la pièce de vie se retrouve en salle de bain, une chambre (en rose, notée pièce 2) se retrouve intégrée au couloir et WC. Une autre chambre est coupé en 2 pièces (pièce 3 et pièce 7). Tout est mélangé et nous avons essayé de corriger avec l’éditeur mais cela est d’un compliqué et n’est pas à la portée d’un utilisateur standard … Sur ce logement, le Roborock est capable de faire un sans faute (sans nommer les pièces)  ! La fonction TrueMapping qui s’affiche en gros sur les documents commerciaux n’est pas donc une fonctionnalité que nous avons appréciée.

Passons au dernier sujet de ce test, à savoir ce qui était dans le titre. Vous avez oubliez ? Appelez le Yoki. Alors Yoki c’est le nom de l’assistant vocal intégré au robot. Il faut d’abord l’autoriser à fonctionner dans l’application. Ensuite, vous pouvez vous adresser à lui directement en l’interpellant : Ok Yoki ! Alors il vous répondra : “Je suis là” ; “Yoki commence le nettoyage” se suivra de sa réponse : OK je démarre le nettoyage. En théorie l’assistant est capable de reprendre les noms des pièces de la carte pour faire un nettoyage par zone mais le résultat de la carte empêche un fonctionnement. Que dire de Yoki … eh bien que comme le logiciel, il ne répond pas souvent aux requêtes, il est très sensible au vocabulaire. Ainsi il ne fera rien si vous lui demander de lancer le nettoyer au lieu de commencer. De même, lors de nombreuses discussions en famille, il se réveillait pour nous dire je suis là. Il devait capter des syllabes qui faisaient penser à son nom.