La vente aux enchères pour la 5G en France aura lieu en avril 2020.

Il y a seulement une semaine, on vous annonçait que la vente aux enchères pour les licences 5G en France ne se ferait pas avant l’année prochaine. Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État à l’économie et aux finances du pays, a confirmé que les enchères auront lieu en avril 2020.

Il semblerait que l’état se soit mis d’accord sur les prix de départ pour ce qui concerne l’octroi des licences 5G en France.  Avec à la clé un prix de départ à 2,2 milliards d’euros.

Un montant qui serait obtenu de deux manières. Tout d’abord en proposant aux opérateurs un spectre de 50 MHz vendu pour 350 millions d’euros. Ensuite, la vente aux enchères de 11 lots supplémentaires à un prix minimum de 70 millions d’euros chacun.

Des licences, mais pour  lesquelles les opérateurs auront certaines conditions à respecter.

En effet, lors de la présentation du projet, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État à l’économie et aux finances du pays, a confirmé que certaines « obligations » seront demandées aux opérateurs. Parmi celles-ci, la couverture du réseau et la disponibilité d’accéder à la 5G.

Ces « obligations » faites par l’état ont pour objectif de couvrir les zones rurales les plus éloignées qui n’ont malheureusement pas la possibilité d’être équipées en haut débit. Une bonne nouvelle donc pour tous « les oubliés du numérique ». Il faut dire que l’enjeu est important avec notamment une administration de plus en plus digitalisée.

L’Arcep jugeait toutefois ce montant quelque peu élevé, alors que l’organisme évaluait davantage un taux beaucoup plus bas à 1,5 milliard d’euros. Pour justifier ces tarifs, Agnès Pannier-Runacher a pris l’exemple de l’Allemagne, autre grande nation européenne où les opérateurs ont déboursé le double du prix proposé par l’état français.

Par ailleurs, les différents acteurs semblent être confiants, signalant que si les enchères ont bien lieu en avril 2020, la mise en place des réseaux 5G se fera relativement vite. Pour rappel, certains opérateurs ont déjà droit à des licences pour tester leur future infrastructure.