« D10 », Le Royaume-Uni propose une Alliance pour écarter Huawei.

Huawei

Décidément, rien ne va plus pour Huawei qui doit se battre désormais contre les États-Unis et la Grande-Bretagne. En effet, le Royaume-Uni chercherait 10 pays partenaires pour former une alliance technologique.

L’univers des technologies mobile, du data mobile et de la 5G est-il en passe de devenir davantage une guerre politique que technologique ? C’est ce que l’on serait tenté de croire après les nouvelles informations venant du Royaume-Uni.

Alors, en début de semaine on vous annonçait la volonté de la Grande-Bretagne d’exclure Huawei de son paysage télécom pour 2023. Depuis, il semblerait que la Grande-Bretagne (surement assistée par les USA) vient de faire une proposition de groupe de travail visant à mettre en commun les ressources et les investissements dans la technologie, y compris les équipements 5G.

 « D10 », un G7 version télécom !

L’idée du Royaume-Uni est de réunir 10 partenaires qui auront pour ambition de développer la technologie en matière de data mobile. 10 pays qui mettraient la main au portefeuille pour développer ou en tout cas injecter des fonds dans les technologies mobiles comme la 5G voire la 6G.

L’idée serait de permettre d’ouvrir le marché dans le monde des Télécoms. Pour rappel, Huawei a déjà équipé un bon nombre de pays d’Europe avec ses appareils dans le segment des télécoms. Appareils qui, selon les Américains, espionneraient les états pour le compte de la Chine. Or pour le moment aucune preuve concrète n’a été démontrée par les Américains qui sont en retard sur la 5G et en conflit politique avec la Chine. Certains voient cette annonce comme des allégations visant à punir Huawei. Un scénario qui ressemble à celui des soi-disant armes de destructions massives que possédait l’Irak lors de la guerre du golfe.

La bonne affaire pour Nokia et Ericsson ?

Il faudra voir cependant ce que décideront les autres pays d’Europe, car, pour rappel, les Anglais ont toujours décidé de faire cavalier seul et le Brexit en est une fois de plus la preuve. Reste à voir donc si les pays d’Europe ou d’autres seront motivés pour rejoindre le groupe.

De leurs côtés, Nokia et Ericsson voient là une opportunité de plus de pouvoir reprendre des parts de marché dans le segment des télécoms à Huawei. D’autant que pour rappel, l’Europe souhaite recentrer les technologies de communication pour qu’elles soient gérées par des Européens. Et ce afin de s’assurer que les données ne partent chez des tiers que ce soit la Chine ou les Américains.

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